Les besoins en greffons ne cessent de croître et le niveau de l’activité ne suffit pas à les couvrir.
Les raisons sont épidémiologiques, de vieillissement de la population, de développement de certaines pathologies. Mais aussi parce que la greffe est reconnue comme le seul traitement de grande efficacité en ce qui concerne les organes tels que le rein (la plus courante et un taux de réussite élevé), le foie, le cœur ou le poumon.
De plus, certains défunts pour lesquels un prélèvement est envisagé, se révèlent être non prélevables pour des raisons médicales ou logistiques.
Pour d’autres, le prélèvement est refusé :
- soit par le constat d’inscription au RNR ou par une opposition clairement délivrée aux proches,
- soit par les proches eux-mêmes qui, faute d’information sur le choix du défunt, refusent, par précaution, le prélèvement d’organes.
Donner ou non ses organes est une décision personnelle, qui dépend de son propre rapport au corps, à la mort, au don.
En parler et dire son choix est le meilleur moyen de faire respecter sa volonté et de libérer ses proches d’une lourde et douloureuse décision à prendre au moment de votre décès.
La greffe ne permet plus seulement de sauver des vies.
Elle offre aux patients et à leur entourage une qualité de vie retrouvée.
Pour le cas du rein par exemple, la survie globale du greffon rénal est de plus de 90% à 1 an et près de 80% à 5 ans.
Au bout de 10 ans, près des deux tiers des greffons rénaux sont toujours fonctionnels.
Il en est de même pour les greffés du cœur qui 10 ans après leur greffe mènent une vie professionnelle et sociale épanouie.