Notre démarche

la prévention
réflexive

Nous avons développé une démarche de prévention :
la prévention réflexive. Notre démarche s’inspire du dialogue Philosophique et est à la base de toutes nos interventions en classe et outils pédagogiques. En prenant appui sur les travaux de philosophie pour Enfants et Adolescents, notamment de Matthew Lipman et Ann Margaret Sharp, notre pédagogie offre des outils précieux pour aider les jeunes à construire leur jugement, à penser par eux-mêmes, et avec les autres, notamment par rapport aux questions de santé, citoyenneté et solidarité qui sont les nôtres.

“…avancer dans la construction de leur jugement…”

La prévention réflexive passe par le questionnement et le dialogue entre pairs. La progression et l’engagement des jeunes 
dans la réflexion est le levier principal de prévention : ils leur permettent, ensemble, d’avancer dans la construction de leur jugement, 
sur des sujets en lien avec leurs comportements et leurs représentations.

“…réfléchir par et pour eux-mêmes…”

Cela implique nécessairement de considérer les jeunes comme des interlocuteurs valables : plutôt que de leur donner des réponses 
toutes faites et de leur enseigner « les comportements pour être en bonne santé », nous souhaitons leur donner l’occasion de réfléchir 
par et pour eux-mêmes sur ces sujets : comment ils les concernent, ce qu’ils en pensent vraiment, pourquoi ils pourraient être importants pour eux. Les enfants et adolescents peuvent ainsi donner du sens à leur expérience et être acteurs de leurs apprentissages.

Nous faisons le pari que les conclusions auxquelles les jeunes seront arrivés par eux-mêmes auront plus d’impact sur leurs choix 
et leurs actions que celles qui auraient été transmises de l’extérieur.

“…libérer la parole et d’aider la construction d’une pensée complexe…”

L’animateur en prévention réflexive quitte le statut de sachant pour créer une relation plus horizontale avec les  élèves 
afin de laisser toute la place à leurs réflexions.  Ses missions principales sont de libérer la parole et d’aider la construction d’une pensée complexe. Il est donc avant tout garant du cadre social, affectif et de la rigueur intellectuelle – plus que de la transmission d’un contenu préétabli – et ce afin que les élèves puissent développer leurs compétences psychosociales et leur propre jugement.

Découvrez comment animer un dialogue réflexif.

 

Animer un dialogue réflexif

la prévention réflexive

De qui et de quoi
on s’est inspirés ?

La PPEA (Philosophie Pour Enfants et Adolescents) est une discipline fondée dans les années 1970 aux États-Unis par Matthew Lipman et Ann Margaret Sharp, animés par la conviction que c’est dès le plus jeune âge que se construit le jugement. Ce jugement, pensaient-ils, gagnerait à être construit dans un cadre social, affectif et cognitif particulier. Leurs travaux se sont ainsi attachés à développer un dispositif pédagogique axé sur le développement d’une pensée multidimensionnelle.

La PPEA s’appuie sur la recherche philosophique comme moyen éducatif, en invitant les jeunes à s’engager dans une recherche autour d’une question philosophique, guidés par un animateur chargé d’accompagner le groupe dans l’exploration de la question.

Les jeunes, en développant cette pensée multidimensionnelle, pourraient ainsi – et c’est là la visée ultime du dispositif – trouver une voie d’émancipation, cette forme d’émancipation ayant la particularité de se faire au contact de la pensée des autres et dans un rapport critique à sa propre pensée – au-delà de celle des autresx.

(x) Voir à ce sujet les travaux de Johanna Hawken sur l’émancipation des enfants par la pratique de la philosophe, notamment dans Raison Publique

la prévention réflexive

Un autre rapport
au savoir

Ce rapport horizontal au savoir est lié à un principe pédagogique : pour Lipman et Sharp, il s’agit de toujours veiller à rejoindre l’expérience des jeunes, sans quoi ils ne pourront donner de sens à leurs apprentissages et aux informations qu’ils reçoivent. Il s’agit alors d’alimenter le goût du mystère et de la compréhension. Les jeunes sont ainsi invités à adopter (comme l’adulte), une posture de faillibilité devant les savoirs (ceux qu’ils ont et ceux qui leurs sont transmis), en favorisant une vigilance épistémique et en valorisant le doute. Ainsi, l’horizontalité du rapport entre l’éducateur et l’enfant ou l’adolescent n’est pas seulement une horizontalité symbolique : il s’agit de considérer l’égale faillibilité de chacun face à la connaissance et à la mobilisation de ses savoirs.

Dans notre démarche de prévention réflexive, nous nous engageons à :

01.
Ne pas dicter
un comportement 
mais donner
les moyens de faire
des choix éclairés
et réfléchis.
02.
Amener les jeunes 
à interroger
leurs comportements
et enrichir leur compréhension
des sujets.
03.
Accompagner
les jeunes dans
la construction de leur jugement

et la co-construction
d’une communauté
de recherche

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