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26 Novembre 2020

La région du mois : Provence-Alpes-Côte d’Azur

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La région du mois : Provence-Alpes-Côte d’Azur

La région du mois
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Toulon & Marseille 

 

Direction Marseille :

A Marseille, on trouve près de 450 écoles primaires publiques, environ 60 collèges et 40 lycées. C’est un territoire assez étendu entre la colline et la mer, très contrasté, avec des réalités très dures et d’autres plus privilégiées qui se côtoient tant bien que mal sans jamais vraiment se mélanger. Ces problématiques se retrouvent dans les demandes d’intervention des établissements qui souhaitent majoritairement aborder l’égalité filles-garçons, les addictions et la liberté d’expression. Les volontaires en service civique ont également vocation à se déplacer hors de Marseille voire à rayonner dans toute la région PACA. C’est une région qui s’étend sur 6 départements et qui présente une grande diversité, avec de grands pôles urbains, des territoires très ruraux et des zones de haute montagne, ainsi qu’un littoral qui concentre l’essentiel de la population.

Autant de situations d’établissements et de problématiques d’intervention qui offriront à Oumrate et à Salima de multiples expériences et enrichiront leur savoir-faire.

Direction Toulon : 

La métropole Toulon Provence Méditerranée, c’est 12 communes dont 7 communes font partie des 15 communes les plus peuplées du département (607 000 habitants). C’est une ville tournée d’abord vers la mer avec une forte activité militaire qui fait de Toulon la première base navale d’Europe. La métropole concentre la plupart des établissements scolaires du département : 34 collèges sur les 71 collèges publics (près de 50%…) et 15 lycées (dont 9 LGT) sur les 26 lycées du département (près de 60%).

Les demandes que nous avons eues les années précédentes sont particulièrement dans le second degré, à part égale entre collèges et lycées. Les interventions les plus importantes concernent la thématique de l’égalité des genres, suivi des questions relatives aux addictions (alcool et cigarettes mais aussi écrans)… Mais nous avons eu des interventions sur des thématiques autres, comme par exemple le don d’organes ou sur le harcèlement. 

 

Marine Forte, 24 ans, région-Toulon 

« Je suis passionnée d’art et d’architecture. Mon cursus scolaire a toujours tourné autour des arts, j’ai été scolarisée à l’Isdat de Toulouse puis à La Cambre à Bruxelles où j’ai pu me spécialiser en architecture d’intérieur. J’ai eu l’opportunité de beaucoup voyager, États-Unis, Europe, Polynésie, Océanie… j’ai notamment vécue deux années à Tahiti. A l’âge de 19 ans je suis partie seule pour une durée d’un an en visa travail à Perth dans le sud-ouest de l’Australie, où j’ai eu l’occasion de faire du HelpX et vivre chez l’habitant.

Je suis actuellement en plein questionnement professionnel, ce service civique est pour moi une opportunité de joindre travail et engagement, notamment concernant un des thème principal de l’Adosen qui est l’égalité filles/garçons. Très engagée dans ce combat, des ami.e.s et moi-même avons entrepris il y a un an de créer le collectif des Demi-Portions (@demi_portions) qui est un collectif safe et ouvert à tous, où tout types de sujets/idées peuvent être abordés sans aucun tabou. »

 

Salimata Cissé, 22 ans, région-Marseille

« Après des études en comptabilité et gestion j’ai trouvé que c’était le moment idéal pour m’engager en service civique. Je suis de nature sociable et volontaire et aimant aider mon prochain. J’ai trouvé que m’engager chez Adosen me permettrait d’avoir une nouvelle approche de la vie. Comment ? En faisant du bien autour de moi.

M’engager pour sensibiliser les jeunes pour leurs biens-êtres est une mission qui me tient à cœur. Le monde de demain ce sera nous. Il est important de prendre conscience que notre bien-être est primordial dans la vie. Qu’il passe par plusieurs aspects sur lesquels nous échangerons durant toute l’année scolaire. Même si 2020 n’a pas été une année facile, je trouve que c’est aussi le moment où l’on est plus touché par ces questions de bien-être. ( santé, confinement- dépression, famille….).

Sinon dans la vie, ma passion c’est l’écriture, je dis souvent à mes proches “ au cœur de ma plume, je m’écris”. Ce qui signifie que l’écriture est pour moi une forme de passion et un moyen d’évasion. En effet j’y met tout mon coeur, toute mon âme mais surtout toute mon histoire et mes rêves. Après ma mission, j’aimerais poursuivre mes études pour faire un master gestion des ressources humaines. Oui ! J’aime les chiffres mais j’aime encore plus le social et c’est un domaine qui m’épanouira beaucoup plus ! »

 

Noa Messin, 23 ans,  région-Toulon 

« Diplômée d’une licence de droit public en 2020,  je suis actuellement inscrite à la faculté de droit de Nice pour l’obtention d’un diplôme universitaire en droit international humanitaire (en distanciel). Ce service civique est pour moi une opportunité qui me permettra d’avoir une expérience sur le terrain et m’enrichir personnellement.

J’ai déjà effectué du bénévolat dans le domaine social, notamment auprès de l’association Alternatiba et à plusieurs reprises pour la Journée Mondiale des Réfugiés à Marseille. Ces actions m’ont permis d’apprendre à être à l’écoute et attentive aux autres. Les interventions de l’Adosen en milieu scolaire, sur les thématiques de citoyenneté et de solidarité font tout particulièrement écho à mes aspirations personnelles et professionnelles. » 

 

Oumrate Youssouf, 20 ans, région-Marseille

« Après un bac littéraire je me suis tourné vers une licence de droit à Aix-en-Provence, sans trop savoir dans quoi je me lançais. Et puis au cours de ma licence, j’ai été séduite par le domaine des sciences sociales. J’ai voulu m’orienter vers un domaine plus accès sur les personnes. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai choisi de faire une pause dans mes études. L’idée est de pouvoir faire l’expérience de ce monde “social” dont je rêvais. Si j’ai choisi d’être volontaire à l’Adosen, c’est pour ses valeurs. J’ai envie d’aider, de soutenir les plus jeunes et leur permettre de mieux comprendre et vivre cette étape de la vie. Je suis de nature idéaliste. J’ai tendance à vouloir aller au cœur des choses pour trouver une solution durable aux problèmes.

Grâce aux interventions de l’ADOSEN, je contribue à l’éducation des jeunes et à leur donner un début de réflexion. C’est pour qu’il puisse ensuite former leur propre jugement sur plusieurs sujets. Je pense que les interventions faites en tant que volontaire à l’ADOSEN ont une grande place dans l’éducation des jeunes. On leur donne les outils nécessaires pour former leur propre réflexion/jugement sur différents domaines.

Aujourd’hui je considère que cette expérience en tant que volontaire à l’ADOSEN est une chance. Du fait d’être portée par une équipe formidable et aussi d’être entourée de personnes passionnés par ce qu’elles font. Et je suis reconnaissante de pouvoir porter les valeurs de l’ADOSEN. Et de réaliser une mission qui a autant de sens à mes yeux. A la fin de cette mission, je pense retourner en études supérieures. C’est pour travailler plus tard dans les métiers de l’éducation ou dans le domaine social. »

 

Dominique Viot, co-tuteur des volontaires en service civique de Toulon

« Je suis rentré dans l’Education nationale en 1984 et me suis rapidement spécialisé pour intervenir auprès d’adolescents en situation de handicap. Mon parcours est d’abord celui d’un militant associatif dans des structures du médico-social où j’ai pu développer des projets d’accompagnements et de prises en charge pour ces jeunes. J’ai rejoint la MGEN en 2007 pour faire vivre l’esprit mutualiste et défendre un modèle juste et solidaire. En charge de la prévention, je mets en œuvre des actions pour faire la promotion de la santé et rendre les assurés et adhérents acteurs de leur santé. 

En 2019, nous avons souhaité nous engager plus largement dans des actions en direction des établissements scolaires. L’évidence pour nous était de faire appel à l’ADOSEN, association agréée par le Ministère de l’Education nationale, pour mettre en place notre programme de prévention. Fort de cette première expérience réussie avec deux services civiques, il nous semblait important de poursuivre et renforcer ce travail auprès des élèves de primaire, collèges ou lycées, ce qui nous a conduit à renouveler une demande de volontaires ADOSEN pour cette année scolaire. Nous avons le plaisir d’accueillir Marine et Noa, qui, nous n’en doutons pas, pourront amener les jeunes à se questionner sur les sujets de société. » 

 

Valérie Garito, tutrice des volontaires en service civique de Marseille

« Je suis déléguée MGEN depuis 2008, au Conseil d’administration de l’ADOSEN depuis 2010 et Secrétaire générale depuis 2014. Avant de rejoindre la MGEN, j’étais directrice d’une école maternelle dans les quartiers nord de Marseille. De mes 10 ans d’exercice en zone d’éducation prioritaire, je retiens l’immense besoin de ces quartiers de s’ouvrir vers l’extérieur. Tous les projets que j’ai pu mener avec mes élèves ont été autant de petites fenêtres ouvertes sur le monde. J’ai aussi appris comment chaque enfant peut s’épanouir et progresser.

Pour peu qu’on se mette à sa portée, qu’on diversifie les sujets et les modes d’apprentissage. C’est ce lien que j’entretenais avec les élèves que je retrouve en œuvrant aux côtés de l’ADOSEN. Tous ces outils pédagogiques sont de formidables ressources pour les élèves et leurs professeurs. J’aurais aimé les avoir à disposition lorsque j’étais en classe ! Ce que j’apprécie le plus dans le fait d’être SGde l’ADOSEN, c’est d’être au plus près des projets. Mais aussi de pouvoir m’impliquer autant qu’il m’est possible de le faire dans l’association.

Quid de Marseille?

A Marseille, nous avons accueilli un volontaire en service civique pour la toute première fois en 2017 ! C’était la première promotion de volontaires et c’était beaucoup moins facile, car tout était à construire. Aujourd’hui, c’est tout de même plus simple ! Nous avons le soutien de l’équipe opérationnelle au siège de l’ADOSEN. Les volontaires bénéficient de formations et d’accompagnement tout au long de leur mission. 

Aujourd’hui j’ai le plaisir d’accueillir et d’accompagner Oumrate et Salimata. J’espère les aider non seulement à accomplir leur mission auprès des élèves, mais également à acquérir des compétences qui pourront leur apporter un petit plus pour leur avenir. Oumrate et Salimata sont comme un petit souffle d’air frais ! Elles amènent de la jeunesse et nous permettent de nous réinterroger sur nos propres missions et engagements. Grâce à elles, nous partons sur de tous nouveaux challenges. Lorsque nous échangeons nos points de vue, c’est un enrichissement mutuel ! Je suis très heureuse de passer cette année avec elles. » 

 

Philippe Pujol, co-tuteur des volontaires en service civique de Toulon  

« Je suis entré dans l’éducation nationale en 1982 et j’ai enseigné dans le premier degré durant 19 ans. Avant d’être en détachement professionnel à la MGEN en tant que directeur adjoint puis en tant que délégué. ADOSEN, c’était pour moi, à l’époque, en tant qu’enseignant, l’Association des Donneurs de Sang de l’Education nationale.

Un organisme auquel il était reversé de façon facultative « un franc » par adhésion à l’autonome de solidarité. En 2010, MGEN a intégré l’ADOSEN qui est ainsi devenue ADOSEN-Prévention Santé MGEN. J’ai choisi d’accompagner un service civique dans cette démarche de prévention auprès des jeunes de nos établissements scolaires. En effet, je pense que leur investissement dans ce domaine est un investissement important. Mais également incontournable pour l’avenir et les générations futures, surtout dans le contexte actuel. » 

 

 

 

 

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