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03 Avril 2020

Charlotte, volontaire en service civique pour la région Languedoc-Roussillon – Promo 2019-2020

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Charlotte, volontaire en service civique pour la région Languedoc-Roussillon – Promo 2019-2020

Je cherchais une mission dans l’éducation. L’ADOSEN en avait une approche très intéressante, j’aimais cette idée d’atelier en classes sur des thèmes de citoyenneté. Sortant de la faculté de droit, cela m’a donné une toute autre image.

Je n’avais pas vraiment de craintes. L’équipe de l’ADOSEN a su nous rassurer très rapidement, et tout est toujours très précis dans nos missions. Je savais donc à quoi m’attendre, après comme partout il y a des imprévus surtout en classe avec des élèves. Mais l’approche de l’ADOSEN séduit quand même pas mal les élèves. Dès lors qu’une relation de confiance s’installe, les échanges étaient très enrichissants. C’était peut-être cela que j’appréhendais, réussir à instaurer cette relation.

Cela s’est fait finalement assez facilement.

 

Mes plus beaux souvenirs de mission ?  Voir un enfant en pleine réflexion. Être là quand il est train de se créer une opinion. Et surtout entendre ce qui motive cet avis. Je dirai que c’est ça les plus beaux souvenirs. Après il y avait aussi la semaine à Paris avec l’équipe au début de la mission, cela nous a permis de créer des liens forts qui n’ont cessé durant la mission.

Les moments qui m’ont marqué : lorsque je captais le niveau selon les écoles. Certains n’étaient pas du tout habitués aux « ateliers philo » tandis que d’autres avaient commencé dès la maternelle. Le plus marquant était de voir que le plus souvent, ils étaient tous en demande, ils voulaient échanger sur des thèmes. L’engouement des enfants surtout en primaire, début collège me surprenait à chaque fois. J’avais l’impression qu’ils manquaient de ça dans leur quotidien, de cette période de discussion ou ils sont libres de leur pensée et surtout écoutés sans infantilisation.

Mon engagement et le confinement ?  Le siège a redéfini nos missions très rapidement et des réunions en visio quotidiennes ont permis de vraiment garder le rythme. J’ai vraiment essayé de continuer à travailler un peu tous les jours mais les classes me manquaient. Ce n’était pas pareil, pas les mêmes activités, nous avons créé beaucoup de visuels pour le déconfinement. J’ai adoré être entourée dans ces rebondissements. Les classes n’étaient plus accessibles mais l’éducation peut passait autrement et de manière tout aussi ludique.

Ce que j’aurai aimé faire de plus ?

Ma mission s’étant finie en plein confinement, j’aurai aimé continuer les interventions encore. Mais sinon, il n’y a rien qui puisse me frustrer. Nous avions une liberté et une confiance avec le personnel éducatif qui nous a permis de développer plein de projets. Nous n’étions donc pas limités à nos interventions. De même lors du confinement, le fait de développer des affiches à mettre en classe, s’adapter à chaque classe avec le soutien des professeurs, nous a permis une ambivalence intéressante.

Mon avenir ? L’an prochain, je commence Professeure des écoles suppléante dans les établissements privés de France. Cette expérience m’a confirmé mon souhait de travailler dans l’éducation. Ma mission m’a permis d’être en classe tous les jours avec des élèves, de savoir gérer une classe, capter leur attention. De plus, j’ai appris une autre approche de l’éducation : les enfants à travers nos interventions apprenaient aussi la responsabilité, l’autonomie ; l’autonomie de leur pensée surtout ; et j’ai aimé cette idée-là.

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